Les manifestations anti-gouvernementales étaient pratiquement inconnues en Islande avant le début de la crise financière. Depuis, elles sont hebdomadaires et, selon qui l’organise, attirent de plus en plus de monde.
Elles ne sont pas toujours pacifiques. La police islandaise doit recourir à des techniques qu’on n’avait probablement jamais utilisées: le contrôle des foules.
Mardi après-midi, une foule d’un millier de personnes s’est ruée vers le parlement pour réclamer, encore une fois, des élections anticipées. La manifestation a dégénéré, forçant même les parlementaires à interrompre leur séance en attendant que la police reprenne le dessus.
Il y a eu des arrestations, qui s’ajoutent à une longue liste depuis novembre (dont un manifestant de…11 ans dimanche!), mais les protestataires sont revenus en soirée, allumant des feux sur Austurvöllur – brûlant même l’arbre de Noël municipal (qui reste en place tout l’hiver, sans décoration). Par ailleurs, des habitants d’Akureyri, dans le nord du pays, sont sortis par solidarité avec la capitale.
On parle de la manifestation la plus « violente » depuis les marches contre l’adhésion à l’OTAN en 1949.
Avant de terminer, ceci. Dans une entrevue à la BBC, le président islandais accuse la Grande-Bretagne d’être monté sur ses grands chevaux parce que l’Islande est un petit pays, et du même coup rejette le fait que les unionistes écossais utilisent les déboires de l’Islande comme argument anti-indépendance.
Mbl.is
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