Archive pour 9 février 2009

La Norvège et le Manitoba s’arrachent les chômeurs islandais

Un siècle après avoir émigré en masse sur les bords du Lac Winnipeg, les Islandais recommencent à sentir l’appel du Manitoba. La porte leur est grande ouverte, indique le ministère manitobain du travail et de l’immigration.

Si la nouvelle est bien reçue en Islande, tant au gouvernement que dans la rue, elle vient avec une mise en garde: À Gimli, les températures peuvent descendre jusqu’à 35!

L’autre choix offert aux Islandais sans emplois, la Norvège. En fait, les Islandais sont libres de travailler partout en Europe mais c’est vers leur voisin qu’ils sont les plus nombreux à se diriger. La tendance a fait dire au quotidien Aftenposten que les Islandais sont les « nouveaux Polonais ». L’expression ne plait pas à tous, Baldvin Jonsson y voit même du racisme.

De même, la crise commence à se faire sentir sur la vie familiale des Islandais. Les pères de famille sont de plus en plus nombreux à partir travailler à l’étranger en attendant que les choses se replacent.

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Un congédiement qui récompense

Il y a une semaine, il est ressorti d’une discussion que les banquiers islandais avaient utilisé l’État pour éponger les pertes causées par leurs erreurs et qu’on s’engage sur la voie de la récompense envers ces dirigeants qui seront congédiés après avoir floué 320000 Islandais.

Bien, aujourd’hui, on n’aurait jamais cru avoir si bien parlé. Les médias islandais rapportent que 2 des 3 membres du CA de la banque centrale refusent de démissionner. Mardi dernier, la première ministre avait sommé les trois directeurs de quitter leur poste d’ici jeudi. Vendredi, Ingimundur Fridriksson s’est plié à la demande.

Dans une lettre envoyée dimanche, Davíd Oddsson accuse le gouvernement de commettre un geste illégal en congédiant les gouverneurs de la banque, geste qui constitue une menace envers l’indépendance de l’institution.

Avec de telles justifications, on pourrait croire que Davíd Oddsson et Eiríkur Gudnason s’accrochent à leur poste par principe, par souci de l’intérêt public. Ce peut être une partie de la vérité, mais force est de constater qu’ils savent compter.

Advenant une démission, la prime de séparation versée s’élève à 6 mois de salaire (comme c’est arrivé avec le gouvernement et les directeurs de l’autorité des marchés). Or, le projet de loi sur la réforme de la gouvernance de la banque centrale d’Islande (ici) prévoit que les directeurs actuels, s’ils restent en poste, seront immédiatement congédiés lorsque la loi sera signée par le président. Et, dans ce cas, l’indemnité de départ versée correspondra à 12 mois de salaire.

Résultat? Les deux vont s’accrocher encore quelques semaines, question de mettre plus d’or dans leurs parachutes.

Et on se ramasse avec des gens qui reçoivent des cadeaux pour avoir amené un pays à deux pas de la faillite.

Encore et toujours Paris

Une tempête de neige force les autorités françaises à fermer les aéroports de Paris.

Qu’en dit Christine Fournier sur RDI?

Si vous avez un vol prévu vers l’Europe ce soir, sachez que le traffic est perturbé…

Ah bon, parce qu’il fait tempête à Paris, tout un continent est bouclé? Come on… Zurich, Londres, Amsterdam, Francfort, Munich, c’est sur la planète Mars?


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