Le Berlin de Maxence Bilodeau

Que c’est le fun, ma belle ville d’amour au Téléjournal de lundi!

Par contre, on se calme le ponpon: ce n’est pas l’exode des Allemands de l’Est qui a donné à Berlin son statut de métropole culturelle.

L’histoire débute lors du règne de Frédéric II qui a fait de la capitale de la Prusse une terre d’accueil pour les artistes persécutés et qui, grand amateur de tous les arts (il était lui-même musicien), a utilisé ceux-ci pour faire de Berlin une grande capitale – pensons au Staatsoper sur Unter den Linden construit sous son règne.

La tradition s’est poursuivie au fil des siècles, la période la plus faste étant sans aucun doute les années 1920. Lors des « Goldene Zwanziger », les Berlinois oublient leurs problèmes en se réfugiant dans les théatres et les cabarets. Les studios UFA à Babelsberg vivent leur âge d’or. Des centaines d’étrangers viennent également s’y établir, y compris Christopher Isherwood qui y écrivit son roman le plus célèbre « Berlin Alexanderplatz » (que je n’ai jamais lu!).

Dès 1933, les Nazis font le ménage. Ceci dit, la culture continue de jouer un rôle de premier plan dans la capitale bien qu’elle soit désormais sous la censure nationale-socialiste.

Après la guerre, et encore plus après 1961, Berlin-Ouest deviendra une plaque tournante de la contre-culture. C’est l’heure des squats, des communes d’artistes… À l’Est, les marginaux de Prenzlauer Berg deviendront plus tard une force déterminante dans la chute du régime Honecker.

1989, 1990 – Tout ce beau monde se retrouve, tout en étant réjoint par d’autres comme ça s’est toujours produit. On déménage à l’Est où les loyers sont plus bas, Friedrichshain et Prenzlauer Berg remplacent Kreuzberg mais Berlin reste une ville de culture – 4 opéras, 5 orchestres symphoniques, plus de 100 théâtres…

Un exemple? Lundi, le budget municipal a été annoncé. Il n’y a pas d’argent pour embaucher 130 pompiers et 300 professeurs, mais on construira une (autre) bibliothèque sur le site de Tempelhof et un centre des arts au Humboldthafen. Coût: 30 millions. Notons au passage que les dettes de la ville, qui n’a connu qu’un seul surplus budgétaire depuis 1948, augmenteront de 6 milliards d’euros l’an prochain (ici).

Et oui, pas besoin de le lire, des artistes et des étudiants ça ne rend pas une ville très très riche.

En tout cas, je devrais cesser de me plaindre et être heureux que la SRC ait découvert quelque chose hors de France…

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2 Réponses to “Le Berlin de Maxence Bilodeau”


  1. 1 Louise Lafontaine dimanche, 4 avril 2010 à 19:15

    Maxence salut!!! ecris moi vite!! j’ai tellement hate d’avoir de tes nouvelles et j’espere que tu te souviens de moi!!!
    grosses bises!
    Louise

  2. 2 Carl dimanche, 15 janvier 2012 à 23:41

    hmmm t’es pas mal bel homme maxence.beau et intéressant comme personne.j’ai aimé te voir comme chef d’antenne dans le temps des fêtes et souhaite bien te revoir bientôt à la télévision avec ta belle voix et ta belle gueule. 😉


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