Il y a de ces coïncidences qui donnent froid dans le dos. Ainsi, cet article du Berliner Morgenpost rapportant l’agression sauvage et gratuite de 4 Néonazis sur un passant de 22 ans dans le quartier Friedrichshain.
Combien de fois suis-je rentré chez moi à pied à 4, 5 heures du matin en me demandant si un anti-démocrate, de gauche ou de droite, ne surgirait pas de nulle part pour m’en « sacrer une »? Sans être une peur, voire même une inquiétude constante, j’avoue que le crime politique était le plus grand risque que je courrais à Berlin – et le fait d’être immigrant n’y était pour rien.