On connait le zèle du gouvernement du Québec envers les questions linguistiques, on connait la virulence avec laquelle plusieurs citoyens du Québec défendent le français.
Mais il semble que l’on soit moins intéressé par le respect de la langues des autres, et là je ne parle pas de l’anglais ou des langues autochtones chez nous.
Pour un poste à Stockholm de démarcheur international, Investissement Québec ne considère le suédois que comme un « atout ». Encore que cette ligne n’apparait que dans La Presse de samedi, et non dans l’annonce sur son site internet
Les suécophones ne courent pas les rues au Québec, surtout les diplômés en finances de surcroit, c’est bien vrai. Mais ça me fait tout de même rire que la langue suédoise pèse si peu, ne serait-ce que par principe étant donné l’obsession québécoise pour la survie du français.
»Mais il semble que l’on soit moins intéressé par le respect de la langues des autres, et là je ne parle pas de l’anglais ou des langues autochtones chez nous. »
Il est bien clair que le gouvernement veuille que cela soit ainsi. Soit dit, il est clair que chez les francophones, ce sont les polyglottes qui ont les meilleurs jobs en partant car quelqu’un (aussi nationaliste qu’il laisse paraître) ne pourra jamais faire des affaires avec ses voisins en parlant uniquement la langue de Molière.
L’ironie du sort est que le gouvernement (et les autres groupes nationalistes) sont pour le français en étant la langue officielle du Québec. Mais est-ce que les langues Autochtones ont une protection et un respect nécessaire quand qu’on sait que plusieurs de celles-ci sont en quasi-état de mortalité? On voit alors une contradiction, car on dit une chose lorsqu’on parle de »nous » et notre langue, pour dire une autre lorsqu’on parle de notre »voisin » Autochtone.
Donc, comme le proverbe dit, nul n’est prophète dans son pays!