La municipalité de Copenhague est dirigée par un conseil de 55 membres appelé Københavns Borgerrepræsentation. Le parti ayant reçu le plus de vote obtient le poste de Overborgermester puis les 6 postes du « cabinet » sont répartis entre les partis selon le nombres de votes/sièges obtenus (Borgermester).
Selon ce système, il manquait des voix à Klaus Bondam, tête de liste social-libéral (Det Radikale Venstre). En s’associant à Venstre et au Dansk Folkeparti, il a pu conserver son poste.
Une trahison selon plusieurs militants du parti, qui refusent toute alliance avec les « sociaux-nationalistes » de DF. Des membres ont commencé à déchirer leur carte, bien que le parti ait gagné l’appui de certains. Cette chicane s’ajoute au débat sur qui devrait accéder au poste de Borgermester: Klaus Bondam ou le chef du caucus RV, Manu Sareen. Sareen a pris position contre l’arrangement de Bondam avec DF et V.
L’incident rappelle cependant la perte de vitesse de Det Radikale Venstre à l’échelle locale. Il a perdu la mairie d’Holbaek, un de ses fiefs. À Frederiksberg, son alliance avec Det Konservative Folkeparti lui coûte des votes puisque les électeurs du centre sont peu portés à appuyer le parti de Lene Espersen. Coincé entre le centre-gauche et le centre-droit, le parti n’a pas beaucoup de marge de manoeuvre et risque toujours de déplaire!
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