Jeudi soir, les policiers berlinois ont dû intervenir lorsque des Néonazis et l’extrême-gauche se sont battus dans Treptow.
Vendredi, c’était au tour des étudiants grévistes et des antifascistes (lire: Groupes révolutionnaires d’extrême-gauche) de leur donner du fil à retordre alors qu’ils ont tenté de pénétrer dans l’Hôtel Adlon. Ici. Depuis quelques semaines, partout en Allemagne, les universités sont occupées par des étudiants réclamant le maintient de la gratuité, un meilleur financement, l’abolition de la réforme de Bologne (qui transforme le « Diplom » de 5 ans en « bachelor » et « master » comme en Amérique du Nord).
Samedi, c’est la traditionnelle manifestation en mémoire du squatter Silvio Meier, tué par des Néonazis dans les escaliers de mon ancienne station de métro (U-Bhf. Samariterstrasse) dans Friedrichshain le 21 novembre 1992.
Ces groupes ont un point en commun: ils manifestent pour la même chose, au final. Contre l’État et le capitalisme.