Le privé en santé, un complot?
Depuis son retour forcé au Québec, derteil vit chez ses parents en attendant de voir quelle direction il prendra…
À 14 ans, notre chat est diabétique. Depuis plus d’un an, la diète spéciale contrôlait son taux de sucre mais lors du dernier contrôle chez le vétérinaire, on nous a indiqué que l’insuline serait la prochaine étape puisque son taux est redevenu très haut.
Une dépense que je n’ai pas de problème à budgeter sauf que, bien malgré moi, cette situation a fait de moi un monstre capitaliste. Selon mes parents, qui pourtant ne sont pas si à gauche que cela, je suis complice d’un vétérinaire qui, dans le but de s’enrichir, nous fait croire que le chat est malade.
Mon père est pareil pour les dentistes et les optométristes. Comme ils sont en affaire pour faire de l’argent, ils ont intérêt à nous dire que nous avons des problèmes pour qu’on les consulte. Ainsi, mon père va user ses dentiers jusqu’à ce qu’ils soient percés et ses lunettes jusqu’à ce qu’elles ne servent plus à rien, ceci dans le but de leur prouver qu’il ne joue pas « leur game ».
Si j’extrapole sa pensée à tout le système de santé, pour lui le système de santé privé aura intérêt à nous faire croire que nous sommes malades car le patient est une source de revenu. Dans sa tête, aucune différence entre un médecin qui souhaite une prise de sang pour le cholestérol et un vendeur de Future Shop qui vous offre une garantie prolongée sur un câble USB.
Il faudrait demander aux Américains s’ils perçoivent les médecins comme des vendeurs de voiture…