Après quelques mois de retard, Cyberpresse nous parle « enfin » de la saga Magma Energy.
C’est tard mais c’est mieux que rien, et en plus c’est une job de bras à peu de frais: Gesca a repris un texte de l’Agence France Presse, ces porte-paroles du Quai d’Orsay dont les positions gauchistes sont bien ancrées et dont la ligne éditoriale « fite » parfaitement avec l’agenda médiatique québécois.
Cette histoire a tout pour attirer l’attention de nos journalistes québécois. Une artiste qui se lève contre l’achat, par une grande entreprise étrangère, albertaine de surcroît, de concessions pour l’exploitation de ressources naturelles dans un petit pays en crise. En plus, pour émouvoir le public, on n’a qu’à tracer des parallèles avec le Québec et ses ressources.
Me semble déjà de voir le dossier dans La Presse du samedi, à Une Heure sur Terre et aux Francs-Tireurs…
Vite! Il y a même des spéciaux ces temps-ci!
Je dois dire que je sais que le but de la SRC n’est pas ipso facto d’être pour l’unité nationale, du moins le début des années 90, mais j’ai l’impression que l’Alberta a souffert d’une diabolisation assez extensive depuis les dernières années et cela non seulement pour son industrie pétrolière. Sans détour, on tente parfois de faire valoir les gens de l’ouest en général (tant à la CBC que sur la SRC) comme des ploucs surtout qu’en écoutant la CBC, je commence véritablement à comprendre le sens de l’aliénation de l’Ouest car tout est basé sur Toronto. Vrai, cependant, que ceux qui sont sur le terrain sont davantage nuancés car ils sont souvent destiné à un public plus local.
Soit dit, est-ce que Terre-Neuve a eu cette même diabolisation?
Ils ont eux-aussi du pétrole…
En plus, je trouve cela bien plus ironique de comparer cela avec le dossier de la vente d’Énergie Nouveau-Brunswick à Hydro-Québec.
N’est-ce pas un exemple de double discours!
Encore une artiste sans jugement. J’en suis à me demander si l’absence de jugement n’est pas un pré-requis pour être artiste. Localement, on vient d’avoir deux beaux exemples avec Latulipe et un dame dont j’oublie le nom.