Merci Gilles Duceppe

Incroyable mais, en ce tard jeudi, je me surprends à féliciter le Bloc.

Comme alternative à la vraie prison, Gilles Duceppe recommande d’emprisonner les Canadiens chez eux.

Une punition immensément grave et qui, je l’espère, ne laisse rien présager quant aux intentions des souverainistes une fois qu’ils auront eu leur pays!

Par contre, si on veut voir l’autre côté, ça serait une excellente raison de se voir accorder l’asile politique ailleurs! Surtout que, les gens comme moi n’ont pas de deuxième passeport caché dans un tiroir pour ces cas-là (Anecdote: quand LCS me dit qu’il n’a pas de passeport canadien « parce que ça sert à rien », je lui répond invariablement qu’il mérite donc d’être expulsé du Canada et dénaturalisé).

Et puisque l’on parle d’emprionnement, il est déjà le 13 août au moment où je tape ces mots, une petite pensée pour toutes les victimes des restrictions de déplacement à travers le monde.

La Nationale Volksarmee der DDR devant la Porte de Brandebourg, le matin du dimanche 13 août 1961:

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Parasites régionaux

Dommage que Cyberpresse ait déjà enlevé la une sur son site car l’image valait mille maux: le Quotidien du 12 août, où Serge Simard est encensé comme un « gagnant » en demeurant au sein du cabinet. De cette façon, disent tous les intervenants, la région demeure à la portée du gouvernement et on peut donc recevoir une pluie de subventions pour toute sorte.

Accessoirement, le départ de Jacques Dupuis a relancé la chicane entre Roberval et Saguenay sur l’emplacement de la prison régionale. En tant que résident de Ville Saguenay, je dis aux gens du Lac: gardez-là! Tout n’a pas à être centralisé dans la grande ville.

On applaudit également la nomination de Sam Hammad aux transports, une députée de la Mauricie étant semble-t-il « insensible » à la Route 175.

Ces parasites, médias et politiciens locaux au premier chef, sont une raison majeure pour le changement de mode de scrutin. Non mesdames et messieurs, un député ne fait pas « sa job » quand il dilapide sans compter les fonds publics pour se faire réélire.

Les régions du Québec, fondées à bout de bras par des gens qui n’avaient rien, méritent mieux que ça. C’est une honte.