Depuis lundi 13:15 bien précises, la maison est en deuil félin. Le titre ne réfère pas précisément à cela, sa soudaine paralysie (c’était un genre d’attaque cérébrale) ne laissait aucune autre alternative, mais à une conversation tenue par après.
Mon père ne tient aucunement à être en vie, c’est ainsi aucunement surprenant que, pour lui, malgré qu’il admette sa tristesse, « c’est juste un chat ». À la différence de ma mère et moi, il n’aurait jamais pris la peine de demander au vétérinaire ce qui en était, il l’aurait mise sur la table en disant « Tue-la ».
En faisant, devant lui, le lien entre ses « valeurs » et son jugement sur « l’aller simple » de lundi midi, j’ai aussi souligné que ma mère devait avoir des bons papiers parce que c’est certain qu’il la laisserait mourir.
Sa réplique m’a presque glacé le sang
Normalement, une personne qui ne peut pas guérir, surtout si elle devient non autonome, ne devrait pas continuer de vivre. Il faut la libérer de ses souffrances. Malheureusement, ça ne fonctionne pas comme ça
L’hôpital d’Auschwitz, un modèle pour l’humanité?
Je pense que vous êtes encore sous le choc de la perte de votre chat, et je vous comprend, j’aime les chats.
Cependant, j’aimerais bien qu’on m’applique la réplique de votre père. Je n’aurais aucun intérêt à vivre dans ces conditions. Il n’y a pas de satisfaction à vivre uniquement pour vivre.