C’est le PQ qui sera content: un pays scandinave copie nos manières de faire.
Oui oui, je vous jure. C’est le résultat d’une enquête de l’émission Kontant sur DR1 Ici.
L’équipe de Kontant a comparé les prix des denrées alimentaires dans les supermarchés danois avec les prix pratiqués par les grossistes qui approvisionnent les garderies publiques du pays. Les règles européennes forcent les municipalités à donner ces contrats en appels d’offres publics et les établissements n’ont pas le droit de choisir individuellement où elles feront leurs achats.
À Roskilde, on a comparé les prix et il s’est avéré que le fournisseur choisi par la ville a des prix 41% supérieur, pour les mêmes articles, au supermarché Fakta. Résultat: 50000 couronnnes de plus par an, dix mille dollars!!!!
Il est risible d’entendre le maire social-démocrate de Roskilde affirmer que les prix élevés sont dûs à la livraison. Une excuse qui ne tient pas la route.
À Copenhague, la directive est ignorée après que la municipalité eut réalisé que les économies sont nulles et que les établissement se déclarent insatisfaits du système.
On sauverait peut-être quelques couronnes de plus si on n’insistait pas pour nourrir les enfants à la nourriture bio LOL
Mais tout cela me rappelle ces histoires qu’on entend à Québec, Ottawa et le milieu municipal: beaucoup de fournisseurs ont deux prix: un pour le « grand public » et un autre, majoré, pour le gouvernement.
Comme disait l’article du Maclean’s, la corruption profite au privé!