Marc Bellemare fait une sortie accusant Jean Charest de corruption. Jean Charest réplique par une mise en demeure, suivie d’une poursuite. En ressort la commission Bastarache, qui ne répond pas du tout à l’accusation de base: la corruption du PLQ face au milieu de la construction.
Le magazine Maclean’s sort un dossier sur la corruption au Québec. Protégé par une élite politico-médatique qui se pince et l’appuie par nationalisme, Jean Charest écrit une lettre mielleuse vantant le Québec et les sommes de s’excuser pour le mal fait aux Québécois. Encore une fois, il évite de répondre.
Gérard Deltell qualifie Jean Charest de parrain. Jean Charest le met en demeure, mise en demeure qui pourrait très bien être suivie d’une poursuite en diffamation. Tout ça au lieu d’ouvrir ses livres et montrer que ses détracteurs ont tort, si c’est le cas.
Rendu à trois fois, c’est un pattern. On voit bien que Jean Charest ne veut rien savoir de dire la vérité et d’affronter les conséquences de ses actes, qui pourraient bien aller jusqu’à l’emprisonnement si tout ce qu’on raconte s’avérait vrai. Parce que, on s’entend, s’il n’avait rien à cacher, il l’aurait montré il y a longtemps!
Dire qu’il se vantait d’avoir fait adopter une loi anti-SLAPP. C’est pourtant ce que Jean Charest fait à ceux qui veulent briser l’omertà. Quelqu’un devrait lui rappeler (à part moi bien sûr!).