Archive pour septembre 2012

Les salaires baissent et la pauvreté diminue

C’est une étude que je me promets de consulter et de reparler dès que l’Internet sera plus coopératif.

On se souviendra des reportages catastrophiques aux pires moments de la crise économique en Islande: le chômage atteignait des sommets, les banques alimentaires étaient prises d’assaut. La gauche ne cessait de nous rabattre les oreilles sur combien le méchant néolibéralisme détruisait le tissu social de l’île.

Pourtant, jeudi, une étude récente nous parle d’un tout autre effet de l’effondrement du système bancaire en 2008: De 2007 à 2012, le pourcentage d’Islandais dont les revenus se situent sous le seuil de pauvreté est passé de 18% à 4.6%. On explique la baisse généralisée des salaires dans le milieu du travail islandais depuis les dernières années. J’ose donc demander: les Islandais seraient-ils alors TOUS devenus plus pauvres depuis 200&

On peut donc observer, rapidement, que la crise économique s’est d’abord et avant tout attaquée aux riches, qui ont perdu plus que les moins nantis (s’étant, évidemment, plus exposés au risque).

De quoi faire saliver tous ces politiciens, de François Hollande à Pauline Marois, qui veulent à tout prix augmenter la pression fiscale sur les mieux nantis afin de continuer à faire rêver et à déresponsabiliser la classe moyenne et les démunis.

À nos amis de la CLASSE

Voici une étude allemande qui démontre qu’en dépit de toute les mesures pour en favoriser l’accessibilité, les « pauvres » sont toujours sous-représentés dans l’enseignement supérieur.

Comme quoi la gratuité scolaire, au final, ce n’est que subventionner quelque chose que la majorité des parents des étudiants peuvent payer.

Analyse du Berliner Morgenpost dans un texte intitulé: « Le courage d’étudier manque aux enfants de travailleurs ».

Le prochain projet péquiste?

La presse allemande nous apprend que le ministère grec des finances a mis sur pied un groupe de travail chargé d’évaluer le montant des réparations dues à la Grèce par l’Allemagne suite à l’Occupation nazie de 1940 à 1945.

Blâmer l’Allemagne, un thème récurrent depuis le début de la crise. On ne me compte plus les références aux Nazis depuis que le gouvernement Merkel a entrepris de mettre la Grèce au pas si elle veut obtenir l’aide financière de l’Europe.

Et pour les nationalistes grecs, ça veut aussi dire exiger des milliards restés impayés après la conférence de Paris en 1946 (explications). Personnellement, je m’explique mal comment le versement d’une telle somme il y a près de 70 ans aurait empêché la crise actuelle mais bon…

Avec un Bernard Drainville convaincu que la « péréquation, c’est de la compensation pour faire partie du Canada » et une économie chancelante supposément en raison de l’Alberta, le PQ est en excellente position pour nous sortir le même discours et exiger d’Ottawa, voire Londres, la même chose.

Apparition électorale

J’en ai presque honte, moi qui rêvait tant de voter quand j’étais jeune, mais la vie marine aura encore une fois raison de ma participation à une élection.

Si l’an passé, au milieu de la vague orange, j’accordais ma confiance à Stephen Harper, en 2012 je me tourne vers François Legault.

La CAQ n’est pas le Messie, son programme ne m’impressionne pas et n’est pas aussi libéral – au sens classique du terme – que je le souhaiterais; il reste néanmoins que c’est une excellente occasion pour le Québec de partir sur de nouvelles bases. Je ne crois pas qu’un gros score de la CAQ permette à Jean Charest et Pauline Marois de conserver leurs postes.

Usé par le pouvoir, Jean Charest est dû pour la retraite. Quant à Pauline Marois, si elle a toutes les compétences pour le poste convoité, la radicalisation de l’idéologie nationaliste du PQ au cours de la campagne m’apparait comme extrêmement préoccupante. Sans oublier mon grand malaise à les avoir vu soutenirles activistes étudiants anarcho-communistes.

De loin, je vois que ça joue dur sur le terrain et les réseaux sociaux. Je constate que la politique québécoise se normalise peu à peu avec ses camps gauche et droite. Les débats et les questions évoluent, je ne peux qu’applaudir, mais je demeure bouche bée face au négationnisme sur la situation économique (de beaux parallèles à faire avec l’Italie, où je suis depuis mai). Et je ne m’attarderai pas sur les démons de la survivance et nos enfantins débats sur l’identité, la seule manière de rester forts étant de prospérer.

En espérant que le taux de participation soit haut, un bon 4 septembre à tous!


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