Le 3 août 1981, les 13000 contrôleurs aériens américains déclenchaient une grève illégale qui restera dans l’histoire pour la manière spectaculaire dont Ronald Reagan s’y pris pour régler le conflit: le congédiement des 11345 syndiqués qui ont refusé de rentrer au travail 48 heures plus tard.
Réuni d’urgence à Madrid ce matin face à la même situation, le gouvernement espagnol, qui a déjà envoyé l’armée prendre le relais pour éviter le chaos, menace de déclarer l’état d’urgence si les grévistes ne rentrent pas au travail. Si tel est le cas, les travailleurs risquent la prison (Noticias Cadena Ser).
Un geste ferme mais surtout très surprenant de la part d’un parti politique portant le nom de Partido Socialista Obrero Español.
Allez Claudette, va dire à Charest que tu l’aimes bien finalement 😛