Archive pour juin 2009

Premier Juillet

Conversation toute banale à la maison en début de semaine

Ma mère: Est-ce qu’on met les drapeaux du Canada dehors mercredi?
Moi: Je sais pas, peut-être qu’on risque de se faire tirer des oeufs lol
Ma mère: Ok d’abord on peut peut-être mettre les drapeaux du Danemark ou de Berlin, c’est aussi rouge et blanc
Mon père: Ben non! Les innocents feront pas la différence!

Jean Charest rappelé à l’ordre à Bruxelles

Bien que j’applaudisse à tout rompre le support enthousiaste de Jean Charest pour un libre-échange « plus » avec l’Europe, j’ai toujours été conscient que le Québec et le Canada sont (probablement) trop réglementés pour que le partenariat puisse être 1- égal et/ou 2- accepté.

Voilà qu’à mon grand plaisir, il a été rappelé à l’ordre par l’European Services Forum.

SRC

Mais, même si ça fait mal, il fallait le dire. Il faut connaitre les conséquences de ses choix et pouvoir les défendre, effectuer les changements nécessaires.

Alors, allons-y. Pour un Québec et un Canada meilleur…

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…et un pays sans derteil 🙂

Le scandale caché

En cette semaine de 4 jours, l’indignation avait-elle pris congé? Je n’ai moi-même pas porté attention à cette histoire plus tôt cette semaine, mais grâce à ma grand-mère, j’ai réalisé que les journalistes en ont laissé passer une « méchante bonne » cette semaine!

Bien qu’elle se soit passé lundi, l’histoire n’a fait les manchettes qu’en page 6 du Quotidien du jeudi 25 juin. Notons également que l’article ne parait pas sur Cyberpresse.ca.

Donc, je disais…

Dans le texte de Marc St-Hilaire, on apprend qu’un avion de type King Air appartenant à la compagnie ExactAir a dû atterrir d’urgence à Bagotville lundi soir. Selon les dires du journal, l’avion n’avait que trois personnes à bord – les deux pilotes et Johnny Simard, attaché politique du ministre Serge Simard et ex-candidat du PLQ dans Dubuc en 2003.

Si ceci ne sent pas assez le gaspillage de fonds public, attendez la suite:

Johnny Simard a indiqué au Quotidien que l’avion arrivait d’une escale à Roberval après avoir laissé une délégation de la Conférence Régionale des Élus à Alma.

Illustré avec Google Maps: Ici

On veut des chiffres?
Aéroport d’Alma + Aéroport de Roberval + Aéroport de Bagotville = 177 km en voiture
Aéroport d’Alma à Aéroport de Roberval: 60.4 km en voiture
Aéroport d’Alma à Aéroport de Bagotville: 63.8 km en voiture

Admettons, je dis bien admettons, que l’avion n’avait volé qu’entre ces trois villes, nous aurions là une excellente raison de nous révolter contre cette dépense injustifiée et injustifiable.

Même si l’avion avait décollé de Québec après des rencontres dans la capitale, il ne s’agit rien d’autre que d’un caprice payé par la princesse – chiffres à l’appui:

À partir du 1045, rue des Parlementaires (Assemblée nationale):
Alma: 223 km
Roberval: 261 km
Saguenay (Bagotville): 214 km

Au nom de quel principe est-ce que nos médias laissent passer cela? Et dire que, n’eut été de l’incident à Bagotville, nous n’en aurions jamais rien su!!!! D’ailleurs, est-ce que c’est la première fois que ça se produit? Qui autorise cela?

La prochaine fois, svp, utilisez des moyens de transport plus économiques. Il me fera plaisir de vous prêter ma Tercel 1995, qui ne consomme qu’une dizaine de litres pour un aller-retour à Québec. Si ce n’est pas assez chic pour vous, on peut s’arranger.

derteil skriver til DR

Pardon my inability to write my comment in Danish, however rest assured that when I watch DR programmes, I can understand them.

I’d like to point out that 21 Soendag’s report on the Canadian oil sands did not meet DR Nyheder’s editorial standards as it did not provide equal airtime to people in favour of oil exploitation in the region.

I could go on arguing that oil exploitation has brought to the province (and to Canada) unprecedented prosperity and that as long as the money will flow, we will accept the pollution and cancers but this won’t be the main point of my comment.

One wouldn’t be surprised to find the same problems happening in Saudi Arabia, Iran or Russia. The major difference is, DR is now allowed go investigate the negative consequences of the oil industry in these countries. Therefore, shall we consider the West to be a victim of its own freedoms?

Similarly, the Canadian oil production will allow democratic countries to reduce their dependence on oil produced by dictatorships and authoritarian states. Without oil money, Iran would not be able to afford all the repressive equipment its police forces are using on protesters right now.

Once again, I state that I am not denying the dark side of the Canadian oil industry. Just that it must, as everything else, be reported in an impartial manner.

Article dans le National Geographic danois

Esclavage de glace

Des Islandais mécontents de la tournure des évènements dans le dossier IceSave ont trouvé un moyen original d’illustrer leur propos: l’horloge de la dette contractée par l’État islandais auprès de la Grande-Bretagne et des Pays afin d’indemniser les épargnants de ces deux pays d’ici 2015.

Iceslave punktur is

Y rester quelques minutes donne un chiffre astronomique, et pour avoir vraiment peur il faut cliquer sur 2015!

Pensez y une seconde: si les banques n’avaient pas été nationalisées, personne n’aurait été indemnisé donc les 320000 Islandais ne seraient pas obligés de se saigner à blanc pour cela. En se portant acquéreur de Landsbankinn, l’Islande a accepté de payer.

Que ça serve de leçon à tous!

Les fascistes ont perdu, Bonne Saint-Jean!

Je ne m’en cache pas, le Québec et le Canada, très peu pour moi merci. Mais, tout de même, je suis capable de mettre le drapeau sur mon balcon les 23-24 juin et sortir fêter un peu.

Tout en souhaitant une Bonne Fête Nationale à tous, permettez-moi de me réjouir de la défaite subie par les Chemises Bleues hier soir.

P.S.: Une bonne pensée à François Legault, mon péquiste préféré, qui abdique en faveur de Pauline.

Le Berlin de Maxence Bilodeau

Que c’est le fun, ma belle ville d’amour au Téléjournal de lundi!

Par contre, on se calme le ponpon: ce n’est pas l’exode des Allemands de l’Est qui a donné à Berlin son statut de métropole culturelle.

L’histoire débute lors du règne de Frédéric II qui a fait de la capitale de la Prusse une terre d’accueil pour les artistes persécutés et qui, grand amateur de tous les arts (il était lui-même musicien), a utilisé ceux-ci pour faire de Berlin une grande capitale – pensons au Staatsoper sur Unter den Linden construit sous son règne.

La tradition s’est poursuivie au fil des siècles, la période la plus faste étant sans aucun doute les années 1920. Lors des « Goldene Zwanziger », les Berlinois oublient leurs problèmes en se réfugiant dans les théatres et les cabarets. Les studios UFA à Babelsberg vivent leur âge d’or. Des centaines d’étrangers viennent également s’y établir, y compris Christopher Isherwood qui y écrivit son roman le plus célèbre « Berlin Alexanderplatz » (que je n’ai jamais lu!).

Dès 1933, les Nazis font le ménage. Ceci dit, la culture continue de jouer un rôle de premier plan dans la capitale bien qu’elle soit désormais sous la censure nationale-socialiste.

Après la guerre, et encore plus après 1961, Berlin-Ouest deviendra une plaque tournante de la contre-culture. C’est l’heure des squats, des communes d’artistes… À l’Est, les marginaux de Prenzlauer Berg deviendront plus tard une force déterminante dans la chute du régime Honecker.

1989, 1990 – Tout ce beau monde se retrouve, tout en étant réjoint par d’autres comme ça s’est toujours produit. On déménage à l’Est où les loyers sont plus bas, Friedrichshain et Prenzlauer Berg remplacent Kreuzberg mais Berlin reste une ville de culture – 4 opéras, 5 orchestres symphoniques, plus de 100 théâtres…

Un exemple? Lundi, le budget municipal a été annoncé. Il n’y a pas d’argent pour embaucher 130 pompiers et 300 professeurs, mais on construira une (autre) bibliothèque sur le site de Tempelhof et un centre des arts au Humboldthafen. Coût: 30 millions. Notons au passage que les dettes de la ville, qui n’a connu qu’un seul surplus budgétaire depuis 1948, augmenteront de 6 milliards d’euros l’an prochain (ici).

Et oui, pas besoin de le lire, des artistes et des étudiants ça ne rend pas une ville très très riche.

En tout cas, je devrais cesser de me plaindre et être heureux que la SRC ait découvert quelque chose hors de France…

Le dimanche allemand restera-t-il sacré?

Sonntagsschutz. Protection du dimanche. C’est en ces mots que les autorités allemandes décrivent tous ces règles qui sacralisent le jour du seigneur au point où les transports en commun berlinois sont plus pleins à 3:00 qu’à 15:00.

En 2006, la réforme du fédéralisme a mené à la régionalisation des heures d’ouvertures. Dès le 17 novembre, Berlin adoptait la loi sur les heures d’ouverture (des magasins) la plus libérale du pays: de 6:00 le lundi à 23:59 le samedi, en plus d’une permission d’ouvrir 10 dimanches par an de 13:00 à 18:00.

Je me souviens, les magasins ont immédiatement sauté sur l’occasion et ouvert plus tard. Mais, depuis, on s’est calmé voyant que les clients ne sont pas toujours au rendez-vous. Parallèlement, les Églises allemandes ont continué le combat contre l’ouverture des magasins le dimanche (voire contre le travail ce jour-là). Combat qui se rendra en Cour Suprême allemande mardi.

Le Senat berlinois, maire en tête, ne croit pas que les tribunaux invalideront une mesure appuyée par les consommateurs. Quant aux Églises et aux syndicats, ils continueront d’argumenter que l’ouverture des magasins le dimanche est une entrave à la liberté de religion et au droit des travailleurs de bénéficier d’un congé pour la pratique religieuse.

Les opposants à la loi berlinoise espèrent que le tribunal tiendra compte de la disparité entre les « largesses » berlinoises par rapport au reste de l’Allemagne. À titre comparatif, le Baden-Wurttemberg ne permet que trois dimanches par an et la Bavière confine toujours les commerces au 8:00 à 20:00 du lundi au samedi d’avant 2006.

De mémoire, le premier souci des commerçant berlinois le dimanche n’est pas la clientèle locale mais étrangère. Selon eux, on nuit grandement à Berlin auprès des touristes si tout est fermé le dimanche.

De mon côté, j’avoue être capable de vivre si les commerces sont fermés le dimanche. Mais dans une ville qui ne dort pas comme Berlin, est-ce encore normal de ne pas être capable de s’acheter à manger le dimanche? De plus, permettez-moi de souligner l’hypocrisie des gens – on se déclare opposé lors de sondage et lors de discussions privées, mais on se rue les rares dimanches où c’est ouvert! Et ça, c’est quand on ne triche carrément pas en se rendant en République Tchèque!

La décision judiciaire est attendue à l’automne.

Berliner Morgenpost

Les sables bitumineux à 21 SØNDAG

I jagten på den sidste olie har olieselskaberne kastet sig over Canada, hvor der findes oliesand. Men det forurener voldsomt at udvinde olien. Programmet har besøgt de enorme, ødelagte områder og indianere, der siger, at de har fået kræft af olieselskabernes forurening. Vært: Anders Bech-Jessen. http://www.dr.dk/21Soendag.

La télévision danoise en Alberta

On s’en reparle quand je l’aurai vu plus tard ce soir

Les Chemises Bleues de Gilles Rhéaume

Lu sur Cyberpresse

Message aux Chemises Bleues:
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Aux grands maux, les grands moyens! Je n’ai aucune demi-mesure sur ce sujet, la feuille de route de Gilles Rhéaume et ses associations soi-disant patriotiques ne laisse aucun doute à mes yeux qu’ils ont davantage à voir avec le petit homme à moustache que Ti-Poil.

J’avoue ne pas savoir la fréquence des interventions de ces Chemises Bleues, qui d’ailleurs agissent de la même manière que les SA jusqu’en 1934 (assassinats en moins!), mais si ça devient plus fréquent que lors de cette Fête nationale 2009, alors il faudra s’organiser comme les Allemands qui prennent la rue pour dénoncer le NPD.

VIVE LE QUÉBEC LIBRE DE NAZIS!


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