Il y a deux semaines, La Presse du weekend publiait la lettre d’un certain M. Simard qui expliquait comment la concurrence des aéroports américains peut donner un reality check au marché canadien. Bien évidemment, la réplique allait suivre et elle fut publiée samedi et signée d’un représentant d’Aéroports de Montréal.
S’il a, dans la mesure où je connais le dossier, pu bien présenter ses arguments contre les points apportés dans la lettre originale, j’ai constaté que le monsieur s’est égaré. En effet, il a affirmé que, lorsque l’on prend l’avion aux États-Unis, on n’est plus protégé par les lois canadiennes et québécoises.
Là, on n’est plus dans les histoires de taxes municipales et de tarifs de parking. On embarque dans le domaine des transporteurs et des voyagistes.
Mais si ce monsieur veut s’engager sur cette voie, bien disons qu’il faut être aveugle pour donner son argent à n’importe qui sous prétexte que les lois nous protègent. Être une entreprise québécoise n’est aucunement un gage de garantie. De même, une entreprise étrangère dont la réputation est reconnue m’inspire tout autant confiance qu’un agent de voyages ayant pignon sur rue dans mon centre d’achats.
Et vous savez, peu importe où votre voyage est acheté, une assurance va vous le rembourser si ça foire. Alors, gênez-vous pas de faire comme moi et économiser mille dollars… 😀
L’autre truc où je crois qu’ADM a voulu donné un coup de main à Air Canada, c’est quand il est écrit que les compagnies d’aviation américaines ne serviront pas les Québécois en français à bord au départ de Plattsburgh.
Le font-elles déjà à partir de Montréal? Air Canada a elle-même des problèmes parfois. Cherchez le service en français, de Montréal, chez Lufthansa ou British Airways. L’argument ne tient pas si Montréal a elle-même des problèmes de ce côté.
Quand le jupon dépasse… 😀
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